La démission surprise de Nicolas Hulot, l’ancien ministre de l’environnement, le 28 août dernier, avait étonné de nombreuses personnes.
Il l’avait annoncé sur France-Inter en direct, disant, chose étonnante, ne pas avoir mis le premier ministre et le président au courant de sa décision, estimant que, s’il leur en avait parlé, ceux-ci auraient tenté de le dissuader.
Sa décision aurait été motivée par le fait qu’il avait le sentiment que l’écologie n’était pas la priorité de ce gouvernement, a-t-on pu lire dans le journal « Le Monde ».
Cependant, il s’agit là de la version officielle que le gouvernement a imposé à Nicolas Hulot.
En effet, quelques jours avant sa démission, une fuite sur le réacteur n°2 a eu lieu à Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire de France, .
Cet accident a été volontairement dissimulé à la population, afin de continuer à donner l’illusion que les installations nucléaires de ce site, dont la fermeture est réclamée par de nombreuses personnes, sont sûres.
L’ancien ministre a été contraint de ne pas divulguer l’information qui aurait donné lieu à un scandale écologique. Ne souhaitant pas être rendu complice de cette dissimulation, il a préféré démissionner.